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Antoine Mollard, boulanger à Calas, nous fait saliver pour l’Épiphanie !

Un artisan défenseur du savoir-faire artisanal pour qui l’Épiphanie c’est une histoire de traditions !

ANTOINE MOLLARD, EN BREF :

« Je suis boulanger depuis 15 ans, j’ai fait mon apprentissage en Alsace et ensuite je suis parti chez Les Compagnons du Devoir après l’obtention de mon CAP. De là j’ai fait plusieurs villes, j’ai commencé par Lille puis Marseille, Brest, Bordeaux, Nîmes, un peu Paris et je suis revenu à Marseille 8 ans après avoir fait les Compagnons et j’y ai rencontré ma femme. Et ça c’était il y a maintenant 10 ans. Donc on s’est posés avec ma femme et puis j’ai voulu me consacrer à la boulangerie pour un jour ouvrir ma propre entreprise. J’ai commencé à chercher des entreprises à petit budget, plutôt style petite boulangerie de village, loin de la concurrence des centre villes. J’ai trouvé cette boulangerie à Calas qui était en faillite et que j’ai pu racheter et reconstruire avec l’aide des Moulin Foricher. Ils m’ont aidé à m’installer et de là est né l’Amidupain, le 2 janvier 2020. »

SA GALETTE SIGNATURE

Antoine Mollard a fait de la galette une de ses recettes phares ! Sur base de feuilletage inversé, il fait saliver les clients qui se pressent pour avoir leur galette à temps pour l’Épiphanie. C’est une recette qui lui aura demandé près de 3 années de travail pour une mise au point à la pointe de la perfection.

« C’est vraiment le beurre qui enveloppe la pâte, ce qui apporte énormément de fondant. Une belle croustillance en extérieur mais un beau fondant à l’intérieur avec un bon goût de beurre. C’est un mélange vraiment parfait pour les galettes. L’inconvénient c’est que cela prend énormément de temps, beaucoup de temps de repos et une technique assez pointilleuse. », nous dit-il.

Cette réalisation lui a valu la 2ème place au concours de la Meilleure Galette des Bouches-du-Rhône, après seulement une journée d’ouverture ! De quoi récompenser encore une fois cet artisan qui ne cesse de relever des challenges.

SA VISION DE L’ÉPIPHANIE : INTÉGRER LES CLIENTS À LA RÉFLEXION

Le boulanger tient à cœur de travailler en toute transparence, ce qui passe aussi par rendre les clients acteurs des temps forts de l’année, dont l’Epiphanie.

Cela fait maintenant deux ans qu’il procède ainsi : lui et son équipe mettent au point une dizaine de galettes différentes (et toutes aussi gourmandes) avant de les faire passer au crible par la clientèle. Antoine Mollard organise un événement privé avec une trentaine de clients autour des 10 recettes et d’un peu de cidre. Dotés d’un questionnaire, les clients se prennent au jeu et notent les galettes sur différents critères.

« En tout cas l’événement c’est un bon truc que je vais continuer de faire pour sûr. Ça fait participer les clients et ce sont eux les acteurs de l’épiphanie quelque part. Donc c’est bien de leur demander leur avis mais aussi de les projeter dans ce qu’on sait faire, du travail et du savoir-faire que cela représente. Et voilà montrer qu’on peut sortir de la frangipane classique, de la moderniser et de les surprendre. », se réjouit-il.

A l’issue de l’événement, le boulanger élit deux recettes pour l’Epiphanie à venir : une version classique et une revisite. Pour l’instant, et vu la charge de travail que cela représente, il préfère jouer la sécurité et assurer la qualité en restant sur deux recettes. Un fonctionnement qui porte ses fruits en boutique !

SA VISION DE L’ÉPIPHANIE : RESPECTER LES TRADITIONS

Selon Antoine Mollard, « la tradition fait partie de notre métier », et c’est pourquoi il est important de respecter quelques incontournables qui sont la saisonnalité, le savoir-faire artisanal et la qualité.

« Je suis quelqu’un qui mise beaucoup sur la tradition, toute l’année, et en temps de tradition aussi, j’insiste là-dessus. Les galettes, c’est incroyable, j’aurais de la demande toute l’année. Et les sortir en novembre c’est hallucinant je trouve. Les gens ont de mauvaises habitudes mais il ne faut pas tomber là-dedans. Il ne faut pas céder aux caprices mais proposer autre chose. Si on dit oui à tout, il n’y a plus de traditions. Les industriels le font et du coup les clients marronnent chez nous, mais on leur explique et ils repartent d’accord avec nous. Et ça marche très bien comme ça. Cela redonne de la valeur aux choses. », explique-t-il.

Le boulanger a à cœur de respecter les valeurs de son métier et surtout de les inculquer à sa clientèle. C’est au quotidien que lui et son équipe communiquent avec les clients pour leur expliquer leurs choix et parfois les inconvénients que cela peut engendrer en termes de manque en production par exemple. Leur manière de travailler est toujours orientée vers la qualité du produit et non la quantité, une démarche que la clientèle comprend et qui récompense leur savoir-faire.

Elle & Vire Professionnel salue la démarche de cet artisan et lui souhaite une multitude de belles réussites pour la suite !

en images

Une réalisation qui exige de la patience

Du repos et de la technique pour une galette parfaite !

Une bonne dose d’expérience

Antoine Mollard est boulanger depuis 15 ans

Préparer une bonne cuisson

La galette doit avoir une belle croustillance en extérieur, mais un beau fondant à l’intérieur.

Une galette… couronnée !

Sa galette à feuilletage inversé lui a valu la 2ème place au concours de la Meilleure Galette des Bouches-du-Rhône

Michocomigato, de pâtissiers à entrepreneurs

Michocomigato, c’est l’histoire d’un couple de passionnés de pâtisserie qui se sont convertis en de vrais entrepreneurs…

Une génération de pâtissiers entrepreneurs

Marine commence l’aventure en 2017 sur la base d’un concept de cours de pâtisserie aux particuliers. Le constat est le suivant : les cours, c’est tendance et ça fonctionne mais ça ne suffit pas à faire tourner l’entreprise. Et puisque l’agilité fait partie de la personnalité de Marine, elle a vite su rebondir en lançant son foodtruck de pâtisserie ! Oui oui, un foodtruck dénommé le « Migato-truck » qui s’installe sur la place du marché, au Vésinet. Maxime, son compagnon, la rejoint, et ils proposent tous les deux une offre de pâtisserie différente de ce qu’ont l’habitude de consommer les habitants du Vésinet, mais surtout une offre qui leur ressemble. Le concept est simple : un gâteau unique, chaque week-end.

« Au début, ça a été compliqué car on travaillait en mono-produit : un gâteau et un cake par week-end. Et ce n’était pas une tarte aux pommes, on a lancé direct notre patte avec des entremets modernes. Il a fallu faire comprendre la démarche aux gens pour les séduire. », confie Maxime.

Marine complète « Il faut savoir que dans le coin il y a plusieurs boulangeries-pâtisseries qui marchent très bien, et plutôt classiques. Donc nous devions nous démarquer, apporter quelque chose de différent. Au début ça a été compliqué et puis on a su surprendre la clientèle et les séduire avec nos créations. Au final, on n’arrivait plus à suivre parce qu’on faisait 150 gâteaux dans un foodtruck, c’était beaucoup trop. »

L’affaire était lancée, l’étape suivante était donc d’ouvrir une boutique : un nouveau défi qu’ils ont su relever en 2020, en pleine période Covid.

Newsletter, e-commerce et click & collect : un cocktail qui fonctionne

« On est une génération qui a saisi l’importance de tous les à-côtés. Le fait d’être bon sur un site internet, de bien informer la clientèle, d’avoir une newsletter tous les mercredi… Les gens commandent en ligne, on passe nos commandes fournisseurs en fonction et on fabrique la juste quantité. On arrive à bien anticiper, le but étant que tous les soirs la vitrine soit vide. », nous dit Marine.

En véritables entrepreneurs, Marine et Maxime ont vite saisi les nouveaux enjeux des boulangers-pâtissiers d’aujourd’hui. Ils sont jeunes et arrivent à être bons dans tous les domaines : une offre qui se renouvelle, une bonne communication, un site internet efficace, des cours de pâtisserie… Et ils peuvent compter sur l’aide de leur famille. Le père de Marine, architecte d’intérieur, a designé leur boutique. Et côté site internet, c’est la mère de Maxime qui est en charge !

Et le travail paye ! Ils ont su être agiles et surtout ils ont réussi à éduquer leur clientèle à leur démarche.

« 1 gâteau et 1 cake sont annoncés chaque mercredi par email pour la commande. Et quand on ouvre la boutique le samedi, plus de 50% des produits sont déjà vendus grâce aux commandes », dit Marine.

Maxime complète « Chez nous, pas le choix, on ne prend pas de commande par téléphone mais sur internet. Et maintenant les gens le font, ils ont pris l’habitude »

Marine admet « C’est vrai qu’avoir un site internet ça prend du temps et ça nous coûte de l’argent mais les gens n’attendent pas en boutique et ça ne génère pas de l’insatisfaction à ce moment-là. Et après, pour ceux qui ne sont pas très réseaux sociaux etc, ils viennent en boutique et on discute. On a même toute une communauté de mamies qui s’y sont mises avec leur ipad, c’est touchant. »

1 gâteau & 1 cake par week-end : une offre qui séduit

Maxime « Moi personnellement ça ne me viendrait pas à l’idée d’acheter un cake différent par week-end. C’est justement parce qu’il n’y a pas cette offre aux environs que la nôtre fonctionne. »

Marine ajoute « Oui et c’est assez mignon car pour beaucoup lorsqu’ils sont invités, au lieu d’acheter un bouquet de fleurs ils achètent un cake. Ça se conserve longtemps, ce qui explique qu’il y ait beaucoup d’usages : il y en a qui mangent leur petite tranche à leur petit déjeuner, ceux qui l’emmènent en week-end, ceux qui l’offrent, ou encore ceux qui le ramènent au bureau pour le partager entre collègues, … »

Dans les faits, ils ont réussi à moderniser le cake et à en faire un produit phare de leur boutique ! Et avec le gâteau du week-end, ils expriment pleinement leur créativité, quitte à bousculer leur clientèle dans leurs habitudes pour leur faire découvrir de nouvelles saveurs. « Parfois on s’amuse à faire de supers créations pendant les périodes calmes, où on ne nous attend pas. Comme ça le client se dit ‘Mince ! Je n’avais pas prévu de m’arrêter, je ne voulais pas acheter de gâteau mais je sais qu’avec vous si je ne l’achète pas ce week-end, je ne l’aurais pas plus tard. Donc je vais me laisser tenter !’ » nous dit Marine.

La démarche est maline et elle leur ressemble : en proposant une offre qui change toute les semaines, Marine & Maxime sont à la pointe de la saisonnalité. Et avec un business model où la production s’adapte strictement à la quantité commandée, l’offre est d’autant plus responsable. Résultat, les pâtissiers comme les clients sont satisfaits.

Et pour le mot de la fin, Marine complète en ajoutant « et puis on a toujours cette problématique d’assurer la même qualité d’une semaine à l’autre, qu’on soit sur du petit ou du grand volume. Que du premier au dernier gâteau il soit aussi beau et bien fini ». Face à des pâtissiers passionnés, on ne peut que leur souhaiter beaucoup de réussite pour l’avenir.

« Retrouvez Michocomigato en ligne sur leur compte Instagram ou sur leur site internet. »